Faire du sport quand il fait froid : comment s’habiller et se nourrir ?

Publié le 07/03/2018

Quelles sont les astuces des pros quand il fait froid ? Même si le mercure est au plus bas, les jeunes recrues du CREPS de Dijon sont loin d’être au repos. Footballeurs, rugbymen, et cyclistes s’adaptent pour continuer à s’entraîner malgré les températures négatives.

Pommes, gâteau, jus de fruit, chocolat chaud…

Il est 16 heures. L’heure du goûter pour les jeunes du centre de formation professionnelle aux métiers du sport et de l’animation. Au menu : pommes, gâteau, jus de fruit, chocolat chaud…

« Les joueurs prennent des forces avant l’entraînement », explique François Graillot, responsable du Pôle Sports de haut-niveau du CREPS. « Quand il fait froid comme aujourd’hui, on fait en sorte qu’ils aient aussi une boisson chaude. »

Le goûter avalé, les jeunes sportifs filent aux vestiaires. Collants, manches longues et bonnets sont de rigueur. « Pour éviter les blessures, c’est important de bien se couvrir avec des vêtements adaptés », précise Cyril Orta, médecin au CREPS.

« Mais le plus important, c’est l’hydratation. Le piège quand on fait du sport en hiver, c’est qu’on ne ressent pas la sensation de soif. »

Sur le terrain qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige

En période de froid, pas de vraie pelouse pour les footballeurs. Ils s’entraînent sur un terrain synthétique, mais toujours en extérieur. Vincent Mathey, directeur du Pôle espoirs de football, insiste sur l’importance de l’échauffement : « Avec l’aide des préparateurs physiques, on a un travail préparatoire plus important avant de passer aux exercices spécifiques au foot. « 

Même combat pour les rugbymen. « Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, ils sont sur le terrain ! « , s’amuse François Graillot.

Les cyclistes, eux, craignent surtout la pluie. En cas de mauvais temps, ils bénéficient de vélos électriques perfectionnés pour recréer les conditions extérieures.

« La canicule ou la foudre, ce sont les seuls paramètres qui peuvent annuler l’entraînement », conclut Vincent Mathey. Sinon, on est toujours sur le terrain ! « 

Le reportage vidéo

Article de Charlotte Meunier (France 3 Bourgogne-Franche-Comté)

Par Ludovic CANE

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