Il s’en est fallu de peu pour que le CA Pontarlier, notre pensionnaire de National 3, ne s’offre un exploit retentissant face au Montpellier Hérault SC (Ligue 1) ! Devant près de 3000 spectateurs, tous acquis à leur cause, les Pontissaliens ont fait plus que résister à des Montpelliérains, bien heureux de se qualifier lors de la séance des tirs au but (1-1 ; 4 tab 2). (photo Est Républicain)
Il n’a pas manqué grand-chose aux locaux pour remporter cette série de pénaltys et signer la sensation de ces 32èmes de finale. Un tir un peu trop appuyé de Gomariz qui touchait la transversale et une tentative du buteur maison Miranda passant de peu à côté … Voilà ce qui a joué en faveur des septièmes de Ligue 1 lors de cette épreuve.
Un scénario cruel pour les Haut-Doubiens courageux, généreux et surtout respectueux des consignes. Peut-être intimidée par l’enjeu en première période et menée à la pause, suite à l’ouverture du score de Congré (39’ ; 0-1), la formation du CAP a, par la suite lâché les chevaux. A l’image d’un déboulé de Courtet, conclu par un arrêt de Lecomte (52’), elle a osé et fait reculer son adversaire. Une attitude gagnante à l’heure de jeu, lorsque Miranda faisait chavirer le stade Paul-Robbe en égalisant avec sang-froid (59’ ; 1-1).
Tout près de forcer son destin lorsque Zaccharie Gbadamassi butait sur Lecomte (63’), Pontarlier allait ensuite faire corps pour tenir ce score. Parfaitement gérée par son dernier rempart, Buisson, la défense locale se montrait irréprochable pour empêcher Montpellier de reprendre l’avantage en fin de rencontre et lors des prolongations à sens unique.
Mais il y avait finalement une faille dans ce scénario presque parfait. Et tout s’est écroulé en l’espace de cinq minutes au cours de la séance de tirs au but. Pas de quoi entamer cependant ce fameux sentiment de fierté. Bravo messieurs pour cette belle prestation.
Le SNID et le COA s’arrêtent aussi
Qualifiés en 32èmes de finale pour la première fois de leur histoire, Decizois et Avallonnais ont été contraints à mettre fin à leur incroyable parcours en Coupe de France.
En déplacement à Canet-en-Roussillon (National 3), le SN Imphy-Decize (Régional 1) n’a donc pas trouvé la solution pour s’octroyer une nouvelle performance de standing. Dès la 9ème minute de jeu, Barbier faisait respecter la hiérarchie en ouvrant le score en faveur des Catalans (9’ ; 1-0). A la demi-heure, c’est Posteraro qui donnait un peu plus d’ampleur au résultat (31’ ; 2-0). Déjà passeur décisif, Mahieu parachevait finalement le succès des siens après la pause (60’ ; 3-0). Côté Nivernais, c’est Milie qui permettait de sauver l’honneur dans le temps additionnel (90’+1 ; 3-1).
A Auxerre, le CO Avallon (National 3) a également dit au revoir à la Coupe de France après sa défaite 2-0 contre Chambly (National 1). En encaissant un but dans le premier quart d’heure de chaque mi-temps, les Avallonnais n’ont rien pu faire face à une solide et sérieuse formation chamblysienne.
Après un bon débordement côté droit de Henry, c’est Hilaire qui reprenait la passe en retrait et trompait Diolot pour l’ouverture du score (14’ ; 0-1). Prêté par le club local de l’AJA, Montiel, servi aux abords de la surface, doublait la mise d’une superbe frappe terminant sa course sous la barre (54’ ; 2-0). Ce revers ne doit toutefois pas faire oublier l’excellent parcours du COA, dont les hommes de Nicolas Pieri peuvent être fiers.
Sochaux et Auxerre se régalent
Les chances Burgo-Comtoises passeront donc désormais par les clubs professionnels du FC Sochaux Montbéliard (Ligue 2) et de l’AJ Auxerre (Ligue 2), tombeurs respectivement du SC Amiens (Ligue 1) et de Schiltigheim (National 2).
Les Sochaliens ne pouvaient pas mieux commencer l’année ! Lors d’une soirée idéale, dans leur antre du Stade Bonal, les Lionceaux se sont fait plaisir face à une formation d’Amiens sans inspiration (6-0). Concentré et hargneux au pressing, Sochaux a très vite fait déraillé son adversaire. En l’espace de douze minutes, les « Jaune et Bleu » anéantissaient les espoirs Amiénois et s’offraient une première mi-temps parfaite. Ruiz (25’ ; 1-0), Meité (30’ ; 2-0) et Kalulu (37’ ; 3-0) lançaient le show local pour le plus grand plaisir des supporters. Finalement, le constat était le même au retour des vestiaires. Toujours aussi combatif et créatif, Sochaux continuait son récital grâce à Robinet, à l’heure de jeu (61’ ; 4-0). Bérenguer s’invitait également à la fête (78’ ; 5-0), tout comme Daham qui ponctuait ce festival en toute fin de rencontre (90’ ; 6-0).
Sochaux s’invite donc en 16èmes de finale, tout comme Auxerre, vainqueur 5-1 à Schiltigheim. Tenus en échec à la pause (0-0), les Auxerrois ont donné un tout autre rythme à cette rencontre, après la pause. Barreto était le premier à se mettre en évidence (52’ ; 0-1), imité quelques minutes plus tard par Philippoteaux, pour son premier but de la soirée (60’ ; 0-2). Tacalfred prenait le relai (69’ ; 0-3) puis laissait place à l’intenable Philippoteaux pour son doublé (77’ ; 0-4).
En toute fin de rencontre, Sangaré passait la cinquième (89’ ; 0-5), avant que le malheureux Arcus, contre son camp, ne permette aux Alsaciens de sauver l’honneur (90’ ; 1-5 csc).
Un autre duel « Alsace-Bourgogne » animait ces 32èmes de finale de Coupe de France. Plus qu’une affiche, un choc de Ligue 1 était attendu à la Meinau entre le RC Strasbourg et le Dijon FCO.
Cette confrontation a tenu toutes ses promesses et a finalement tourné à l’avantage des Strasbourgeois lors des prolongations (3-2 ap). Menés à l’heure de jeu, sur une demi-volée de Goncalves (59’ ; 1-0), les Dijonnais n’ont mis six petites minutes pour revenir à la marque. Sur un corner, Djilobodji, oublié aux six mètres, fusillait Oukidja et offrait les prolongations aux siens (65’ ; 1-1).
Et si les 90 premières minutes ont été particulièrement animées, les trente dernières le furent tout autant ! Dès l’entame des prolongations, Strasbourg réussissait à prendre l’avantage par Blayac (92’ ; 2-1), puis à creuser l’écart dans la foulée sur une frappe surpuissante de Da Costa, des 25 mètres (93’ ; 3-1). Dix minutes plus tard, Tavares, d’une incroyable talonnade redonnait espoir aux Dijonnais en réduisant la marque (103’ ; 3-2). Un écart que les Côte d’Oriens ne pourront malheureusement pas combler malgré une ultime occasion de Tavares, dont la tentative de la tête trouvait le poteau du Racing (119’) !