Tout d’un grand !

Publié le 04/12/2017

A chaque tour, son lot de surprises ! Parmi celles de ce 8ème tour de Coupe de France, comment ne pas évoquer l’incroyable exploit réalisé par les joueurs du SN Imphy Decize (Régional 1) face au pensionnaire du National 2, le FC Bergerac Périgord (3-0) ?!

Le SNID, qui n’avait jamais atteint les 32èmes de finale de coupe de France de son histoire, vient donc de vivre une performance historique. Les Nivernais ont mis tous les ingrédients nécessaires pour réaliser LE match parfait. Du sérieux et de l’application défensive pour venir contrer la dizaine de situations favorables des Bergeracois en première période. Tout ceci, combiné à l’efficacité de son redoutable attaquant, Ouled (18’ ; 1-0), permettait au SNID de rentrer aux vestiaires avec l’avantage au score.

L’énorme prestation des locaux passait une nouvelle fois par le salut d’Ouled qui plantait son second but personnel à un quart d’heure du terme (77’ ; 2-0). Mieux encore, ils écœuraient leurs adversaires en inscrivant une troisième réalisation, par l’intermédiaire de Meindu, dans le temps additionnel (90’+1 ; 3-0).

La porte des 32èmes s’est donc ouverte pour le SNID qui peut se permettre de rêver d’un nouvel exploit en janvier prochain face … à une Ligue 1 ?

Gauchot, ce héros !

Autre formation à avoir écrit une nouvelle page de son histoire, le CO Avallon (National 3), pour sa première participation au 8ème tour de la Coupe de France, a assumé son statut de favori face à Cluses-Scionzier (Régional 1).

Mais pour se qualifier en 32ème de finale de la prestigieuse Coupe de France, les Avallonnais ont dû être patients. Car malgré une bonne entame et une belle maîtrise collective, les Icaunais ont longtemps eu du mal à approcher du but adverse. Dans cette première période, seuls Gouzon, de la tête sur un centre de Benhamza (26), et Mendes, d’une frappe croisée sur un service de Gouzon (44), avaient trouvé le cadre.

Diolot, lui, faisait également étalage de son talent en gagnant son duel avec Gunes (32) puis en détournant une frappe de Krattinger (33).

Après la pause, les hommes de Nicolas Pieri prenaient le jeu en mains mais n’arrivaient pas à concrétiser face à une défense adverse bien en place. Mubiala réussissait néanmoins à se mettre en situation de tir mais sa tentative était repoussée par Berthelot (56).  La situation se débloquait finalement en prolongation. Le centre de Chapuis trouvait la tête victorieuse de Gauchot (99’ ; 1-0) qui propulsait ainsi sa formation au tour suivant !

La force Pontissalienne

Le tirage en avait décidé ainsi ; deux formations régionales avaient la lourde tâche de se rencontrer pour le compte de ce 8ème tour. Morteau Montlebon – Pontarlier, une affiche 100% Burgo-Comtoise qui n’aurait pu se disputer sans l’énorme travail de l’équipe bénévole, venue entretenir une pelouse ensevelie sous la neige depuis une semaine. Dans cette opposition aux allures « hivernale », c’est finalement le CA Pontarlier (National 3) qui, chahuté par une généreuse équipe de Morteau-Montlebon (Régional 1),  a fait respecter la hiérarchie (1-2).

Pourtant, rien n’a été simple pour le CAP qui, au quart d’heure de jeu, était mené au tableau d’affichage, après l’ouverture du score de Tebourbi (17’ ; 1-0). Mais, force est de constater que, cette saison, le club Doubiste fait preuve d’un mental d’acier pour réaliser quelques retournements de situations.

Outre cette faculté à ne pas perdre leurs moyens, les visiteurs ont pu compter sur un Miranda des grands jours et rayonnant dans le cœur du jeu. Le Brésilien de 35 ans a été décisif en convertissant un penalty (30 ; 1-1) puis en forçant Tebourbi à marquer contre son camp (57 ; 1-2). Sa place désormais assuré, Pontarlier attend avec impatience de connaitre son prochain adversaire…

Les « pros » se font peur

Et ce prochain duel pourrait être face à l’un de nos deux clubs de Ligue 2, l’AJ Auxerre et le FC Sochaux Montbéliard, qui auront connu quelques difficultés à sortir vainqueur de leur confrontation respective.

Opposés aux Alsaciens de Saint-Louis Neuweg (National 2), les Sochaliens ont dû attendre la séance des pénaltys (4 tab à 5) pour valider leur billet pour le tour suivant. Mené depuis la demi-heure de jeu par son adversaire et son buteur du jour Sengele (27’ ; 1-0), le FCSM avait réussi à arracher les prolongations en toute fin de rencontre, par l’intermédiaire de Teikeu (81’ ; 1-1).

Les Auxerrois, eux, sont passés par tous leurs états pour s’extirper du piège tendu par l’ASF Andrézieux Bouthéon (1-2 a.p). La joie, lors de l’ouverture du score de Sané d’une belle reprise de volée (15’ ; 1-0), a laissé place aux doutes, dans la foulée, sur une déviation de Dédola pour Spano qui égalisait (17’ ; 1-1).

Le sentiment d’injustice, sur deux frappes de Sané et Sangaré venues s’écraser sur le poteau (64’ et 90’), et des motifs d’espoirs, lorsque Westberg venait stopper un pénalty de Spano en fin de match (80’), ont, quant à eux, animé ce second acte. Enfin, la délivrance en prolongations sur un face-à-face remporté par Sangaré devant Markut (115’ ; 1-2).

Belfort et Gueugnon s’arrêtent là

Comme dans toutes compétitions sportives, il faut un vainqueur et un vaincu. L’ASM Belfort et le FC Gueugnon se sont arrêtés aux portes des 32èmes, après leur revers du week-end face à Yzeure (National 2) et Angoulême (National 3).

Les supporters belfortains devront patienter une année supplémentaire avant de caresser l’espoir de voir une Ligue 1 à Serzian en 32ème de finale. Car pour la troisième fois en cinq ans, leur équipe a quitté la Coupe de France, juste avant l’entrée en lice des cadors du football tricolore.

Malgré vingt premières minutes intéressantes, les Belfortains ont perdu pieds au fil du match, s’écroulant même en seconde période. Devant le talent d’Alouache, auteur de deux passes décisives, l’ASMB encaissait un difficile 3-0 au cours de cet acte. Seck ouvrait le score (51’ ; 1-0) puis laissait place à Millot qui, d’une superbe frappe des 30 mètres, doublait la mise (68’ ; 2-0). Diot, en toute fin de rencontre, mettait fin à tout suspense (90’ ; 3-0).

De l’émotion, du suspense et deux belles équipes volontaires, tout était réuni pour permettre aux spectateurs de Jean Laville d’assister à un vrai match de coupe.

Venus toucher le poteau juste avant la pause (44’), puis réduits à 10 en seconde période, les Angoumoisins tenaient le score de parité jusqu’au coup de sifflet final (0-0). Mieux encore, ils prenaient les devants en prolongation sur un contre bien mené et conclu par Nomel (102’ ; 0-1). Sans paniquer, les Gueugnonnais repartaient de l’avant pour trouver la faille et égaliser. Fait qui interviendra, sept minutes plus tard sur un centre de Larteau pour Harrison, venu placer une frappe du pied gauche (109’ ; 1-1). Les forgerons poussaient jusqu’au bout pour inscrire un second but mais c’est bien la séance de tirs au but qui devait départager les deux équipes. A ce jeu de la loterie, c’est Angoulême qui se montrait le plus adroit,  l’emportant 2 tirs au but à 0.  

Toutes nos félicitations à nos représentants qui se sont qualifiés pour ces 32èmes de finales de la Coupe de France et un grand bravo également à Belfort, Gueugnon et Morteau Montlebon pour leur remarquable parcours.

Tirage des 32èmes de finale de la Coupe de France

Le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France, marqué par l’entrée en lice des vingt clubs de Ligue 1, se déroulera ce lundi 4 Décembre à 19h00 au Salon Nework des Yachts de Paris.

Par Ludovic CANE

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