« Continuer cette belle aventure tous ensemble »
Publié le 30/11/2017
Dernier représentant de la Nièvre, et petit poucet de la Bourgogne-Franche-Comté (avec le FC Morteau-Montlebon), le Sud Nivernais Imphy Decize a rendez-vous avec son histoire ce samedi 2 décembre à l’occasion du 8ème tour de Coupe de France. La formation de Régional 1 s’apprête à affronter une équipe de deux niveaux supérieurs, le FC Bergerac Perigord (N2). Afin de connaître un peu plus l’atmosphère dans le club, nous avons évoqué ce grand match avec Jimmy Garcia, joueur clé du SNID.
Jimmy, pouvez-vous nous présenter votre parcours dans le monde du football ?
Je vais avoir 29 ans, et je suis arrivé à Imphy-Decize lors de la saison 2009/2010. J’attaque donc ma 8ème saison au sein du club. Je suis natif de Mâcon, et à l’âge de 14 ans, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le centre de formation du Stade Rennais. J’y suis resté durant 4 ans jusqu’à mes 18 ans sous contrat aspirant. Malheureusement, je n’ai pas été conservé, je suis donc revenu dans la région, pour signer au DFCO. J’ai eu l’occasion d’évoluer pendant 2 saisons avec la réserve pro, mais comme je n’ai une nouvelle fois pas eu ma chance, j’ai décidé d’abandonner l’éventualité de réaliser une carrière à haut niveau. Par la suite, j’ai obtenu une opportunité pour travailler dans la Nièvre, puis j’ai rencontré l’entraîneur de l’époque au SNID, et j’ai donc décidé de prendre une licence là-bas. De 2009 à 2013, j’étais seulement joueur, puis j’ai décidé d’entamer ma reconversion en passant mes diplômes. J’ai obtenu mon BEF et je suis notamment le référent Programme Éducatif Fédéral au club.
Qu’est-ce que la Coupe de France représente pour vous ?
Pour avoir vécu de belles épopées en Coupe Gambardella, je peux dire que c’est une compétition particulière. J’ai toujours adoré ce genre de matchs qui a toujours un goût spécial, et qui nous change du quotidien.
Au début de la saison, quelle était l’ambition du club dans cette compétition ?
Les dernières années, on avait plutôt donné priorité au championnat, et on avait été éliminés assez tôt dans la compétition. Cette année, on a décidé de jouer notre coup à fond, et nous voilà au 8ème tour, c’est donc une très bonne chose.
Lors du dernier tour, vous avez parfaitement maîtrisé votre sujet à Bron (R2), cette fois, c’est une équipe d’un autre calibre qui se présentera chez vous. Comment l’équipe appréhende ce match ?
Le ressenti du groupe est plutôt bon. On se doutait que le match à Bron serait difficile, car même si c’est une équipe hiérarchiquement inférieure, c’est quand même une R2 de la région lyonnaise, il y a toujours un très bon niveau dans cette région. On était en position de favori sur le papier, donc il y avait de l’appréhension, car c’est toujours délicat à gérer. Face à Bergerac, équipe de haut de tableau en National 2, on aura deux divisions d’écarts, la pression ne sera pas de notre côté, si on gagne ce sera un exploit, il n’y a rien à perdre. De toute façon, on est déjà très heureux de jouer cette rencontre, comme on sera avec notre public à domicile.
Quelle sera la meilleure recette pour réussir l’exploit ?
L’équipe n’aime pas défendre en reculant, on est une formation qui aime jouer en avançant. Si j’étais le coach de Bergerac, j’irais nous chercher le plus haut possible, en imposant du rythme dès le début de rencontre. On devra parfaitement entrer dans la partie et éviter de se faire surprendre, en jouant le moins bas possible pour ne pas être trop en danger. C’est en tout cas ma vision personnelle avant ce rendez-vous.
En cas de qualification, avez-vous une préférence pour le tirage, en sachant que ce sera l’entrée en lice des clubs de Ligue 1 ?
Nous savons qu’en 32ème de finale, il y aura encore des groupes géographiques. J’aimerais bien entendu affronter le Stade Rennais, mais ce sera difficile d’être dans sa poule. Après, étant natif de Mâcon et donc proche du département du Rhône, j’ai toujours supporté l’Olympique Lyonnais. Ce serait formidable de pouvoir les recevoir !
Avez-vous un message à passer avant ce grand rendez-vous ?
Pour le public, je leur demande tout simplement de venir en nombre au stade, et d’avoir le même état d’esprit que les joueurs, c’est-à-dire d’être à fond dans cette rencontre. Il faut qu’il nous supporte au maximum afin de nous mener jusqu’à l’exploit.
Après, pour mes coéquipiers, je sais déjà qu’ils vont tout donner, car on a l’envie de continuer cette belle aventure tous ensemble.
Le coup d’envoi de la rencontre sera donné samedi 2 décembre à 18h au stade des Halles à Decize