Le bon ton contre le Japon !
Publié le 05/04/2019
Les Bleues se sont imposées (3-1) contre le Japon le jeudi 4 avril au Stade Abbé Deschamps d’Auxerre, en match de préparation à la Coupe du monde de la FIFA, France 2019. Prochain rendez-vous le lundi 8 avril contre le Danemark, à Strasbourg.
À deux mois de la Coupe du monde 2019 (7 juin-7 juillet), l’Équipe de France féminine a signé un succès probant contre le Japon (7e au dernier classement mondial de la FIFA), champion du monde 2011 et vice-champion du monde 2015. Les Bleues l’ont logiquement emporté dans un stade de l’Abbé-Deschamps d’Auxerre copieusement garni. Elles engrangent ainsi une septième victoire en huit matches cette saison. Les joueuses de Corinne Diacre poursuivront leur préparation lundi prochain avec la réception du Danemark à Strasbourg (21h00 en direct sur W9).
LE MATCH
Les Bleues ont abordé cette rencontre de la meilleure façon possible en ouvrant la marque dès la 3e minute sur une tête de Valérie Gauvin repoussée… derrière sa ligne par la gardienne japonaise, selon le jugement l’arbitre (3’ ; 1-0). Idéalement lancées, les Tricolores ont semblé perturbées par la sortie sur blessure dès la 22e minute de leur gardienne Pauline Peyraud-Magnin, qui fêtait ses débuts internationaux. Immédiatement sollicitée par une frappe de Nakajima, Sarah Bouhaddi repoussait le ballon dans les pieds de Rikako Kobayashi dont la reprise filait dans le but tricolore (24’ ; 1-1).
Ce coup du sort digéré, les coéquipières d’Amandine Henry sont reparties de l’avant et n’ont pas mis longtemps à reprendre l’avantage grâce à une demi-volée d’Eugénie Le Sommer, pour le 74e but de l’attaquante lyonnaise en Équipe de France (33’ ; 2-1). Elles n’ont pas relâché leur effort en seconde période et ont assuré définitivement leur succès par Kaditiatou Diani (82’ ; 3-1), après une première tentative de Delphine Cascarino.
L’AMBIANCE
Rempli de plus de 15 000 spectateurs, le stade de l’Abbé-Deschamps d’Auxerre accueillait ce soir l’Équipe de France féminine pour la deuxième fois de son histoire. Lors de leur premier séjour dans le chef-lieu de l’Yonne (Ligue Bourgogne-Franche-Comté), les Bleues l’avaient emporté contre le Canada (1-0), en match amical, le 23 juillet 2016, quelques heures avant de s’envoler vers les jeux Olympiques de Rio, au Brésil. Bouhaddi, Renard, Karchaoui, Hamraoui, Henry, Diani, Bussaglia et Le Sommer, présentes ce soir, avaient disputé cette rencontre.
LES STATISTIQUES
435e match de l’histoire de l’Équipe de France féminine depuis le premier contre les Pays-Bas (4-0), le 17 avril 1971 à Hazebrouck.
9e opposition franco-japonaise (5 victoires, 1 nul, 3 défaites, 15 bp, 12 bc), depuis la première le 1er avril 1991 (3-1).
20e match de Corinne Diacre à la tête des Bleues (14 succès, 3 nuls, 3 défaites, 52 bp, 14 bc).
186e sélection pour Élise Bussaglia, joueuse la plus capée en activité et troisième joueuse la plus capée de l’histoire des Bleues derrière Sandrine Soubeyrand (198) et Laura Georges (188).
74e but international pour Eugénie Le Sommer (photo ci-dessous), deuxième meilleure buteuse tricolore derrière Marinette Pichon (81).
1ere sélection pour Pauline Peyraud-Magnin.
LA PRÉPARATION
Les Tricolores ont disputé ce soir leur huitième match de la saison (7 victoires, 1 défaite), après le Mexique (4-0), l’Australie (2-0), le Cameroun (6-0), le Brésil (3-1), les États-Unis (3-1), l’Allemagne (0-1) et l’Uruguay (6-0). Trois rencontres sont encore inscrites à leur programme avant le coup d’envoi de la Coupe du monde : ce lundi 8 avril face au Danemark (17e mondial), à Strasbourg (stade de la Meinau, 21h00, en direct sur W9), le samedi 25 mai contre la Thaïlande (34e mondiale), à Orléans (stade de la Source, 16h00, en direct sur W9), et le vendredi 31 mai face à la Chine (16e mondiale), à Créteil (stade Dominique-Duvauchelle, 21h00, en direct sur W9).
LA RÉACTION DE CORINNE DIACRE (SÉLECTIONNEURE)
« C’est intéressant, on se crée des occasions. On aimerait toujours pouvoir marquer davantage, mais si on parvient à en mettre régulièrement trois, ou même à chaque match, c’est bien. La blessure de Pauline Peyraud-Magnin est la seule ombre au tableau, mais sa participation à la Coupe du monde ne paraît pas remise en cause. On a de belles choses, mais on a encore un peu de travail ».