Les 15èmes journées de l’arbitrage ont été lancées ce mardi à Paris, sur le thème de l’Esprit Sportif. Ce samedi 29 octobre, Chakib Neghliz, arbitre de notre Ligue officiant notamment en championnats nationaux de jeunes, a été convié pour donner le coup d’envoi de la rencontre FC Sochaux-Montbéliard – RC Strasbourg. Nous en avons profité pour lui poser nos questions afin de présenter son parcours, et les motivations qui l’ont poussé à exercer cette pratique.
Chakib, comment êtes-vous arrivé dans le monde de l’arbitrage ?
Je suis arbitre depuis novembre 2011, cela va donc bientôt faire 5 ans. J’ai commencé avec le BRC (aujourd’hui Racing Besançon). Quelques temps auparavant, un tournoi de foot à 5 était organisé dans le quartier de Planoise, et quand on ne jouait pas, on devait officier en tant qu’arbitre, c’était une première expérience que j’ai appréciée.
Parlez-nous de la section sportive d’Auxerre où vous avez fait vos études
J’ai passé mes années lycée au sein de cette section. Elle proposait un emploi du temps aménagé entre les cours, les entraînements et une formation spécifique à l’arbitrage. Un responsable était présent tous les jours afin de nous encadrer, et des intervenants extérieurs venaient fréquemment.
Quelle a été votre principale motivation pour devenir arbitre ?
Je viens d’une famille comprenant des arbitres, donc quand j’allais voir des matchs, c’était souvent pour les observer, j’avais donc déjà un pied dedans. Puis j’ai découvert petit à petit cette pratique lors de tournois comme je l’ai expliqué un peu plus haut.
Quel est le meilleur souvenir de votre jeune carrière ?
Lors de mes années en section sportive, je suis parti au Guatemala pour les championnats du monde scolaires. J’ai pu arbitrer un quart de finale Danemark – Turquie, il y avait une ambiance fabuleuse, le stade était rempli, j’ai pris énormément de plaisir !
Si un jeune garçon ou une jeune fille hésitent à se lancer dans l’arbitrage, quels seraient vos arguments pour le/la persuader ?
L’arbitrage, au-delà d’être une simple passion, c’est une école de la vie, il/elle va pouvoir mûrir et grandir plus rapidement dans le football, mais aussi sur les plans personnel et professionnel. C’est un argument qu’on entend souvent, mais c’est la vérité. Avant d’être arbitre, j’étais joueur sans être un vrai leader, j’étais très introverti. L’arbitrage m’a permis de plus m’exprimer, me montrer et de m’épanouir.
Ce samedi 29 octobre, vous donnerez le coup d’envoi d’un match de Ligue 2 dans le cadre des journées de l’arbitrage, quelle a été votre réaction en l’apprenant ?
J’étais très heureux, c’est une bonne nouvelle pour moi. En plus, j’ai pu déjà avoir une prise de contact avec l’arbitre de la rencontre (Stéphane Jochem). Il m’a proposé de l’accompagner dès le matin, et de vivre toute la préparation du match avec son équipe, ce sera une magnifique expérience.
Retrouvez la Présentation des 15èmes journées de l’arbitrage sur le site de la Fédération.