Un point qui fait du bien
Publié le 18/02/2019
En manque de confiance après quatre défaites consécutives, l’ASM Belfort est allée chercher un bon point sur le terrain des réservistes du Lille OSC (0-0). De quoi se rassurer et repartir de l’avant à une semaine d’une rencontre importante à domicile, face à Haguenau FCSR. (Photo : Est Républicain)
Dans un dispositif assez défensif, les Belfortains décidaient, dès l’entame de rencontre, d’attendre cette équipe Lilloise et de procéder par contre. Ce sont eux qui se procuraient les premières occasions par l’intermédiaire de Regnier, d’abord en manque de précision (14’) puis stoppé par Chevalier (18’).
La réaction locale était immédiate. D’une frappe soudaine et limpide, Flips laissait N’djalkonog de marbre mais trouvait la barre Belfortaine sur sa route (19’). Sur la seconde incursion lilloise signée Faraj, le portier de l’ASMB, ce coup-ci, sauvait les siens d’un bel arrêt du pied (31’). Les Belfortains prenaient confiance au fil des minutes et passaient tout proche de l’ouverture du score, sur un coup-franc excentré repris de la tête par Regnier qui obligeait Chevalier à se détendre (39’).
Moins animée, la seconde période confirmait néanmoins ce regain de forme Belfortain. En place, appliqué et particulièrement sérieux, les joueurs d’Anthony Hacquard s’appuyaient sur des vertus qui avaient fait leur force en début de saison et qui devront prolonger pour réaliser une nouvelle série de résultats positive (0-0).
Annecy, solide leader
Dans le groupe A de N2, un match au sommet était particulièrement attendu entre le FC Annecy, leader de cette poule, et son dauphin, le Jura Sud Foot. Pour notre formation régionale, la marche était malheureusement trop haute dans un Parc des Sports, où les locaux auront su bien faire les choses pour prendre leur distance en tête du championnat (4-0).
Malgré une occasion locale signée Kadi, dès les vingt premières secondes (1’), l’entame de la rencontre était à mettre à l’actif des Jurassiens. Le duo Davingy – Cucu se montrait très remuant mais ni le premier, d’une frappe lointaine (6’), ni le second, sur un centre-tir (16’), ne trouvait le moyen de prendre à défaut un Mocio vigilant.
Alors que les visiteurs semblaient avoir la main mise sur le ballon, les Haut-Savoyards profitaient d’une perte de balle adverse pour calmer les initiatives des visiteurs. Le ballon récupéré au centre du terrain était transmis à Alfarela qui, plein de sang-froid, venait ajuster Cattier (18’ ; 1-0).
Cette ouverture du score réveillait les locaux qui maintenaient la pression sur la défense des Marines. Bien aidé par son arrière-garde sur deux incursions locales (20’ et 21’), Cattier était tout heureux de voir Fahrasmane enlever un ballon chaud sur un centre tendu de l’intenable Alfarela (27’).
L’attaquant local allait une nouvelle fois jouer des tours au JSF, pourtant bien rentré dans sa seconde période. Alors que Davigny (48’) et Faivre (50’) avaient donné quelques sueurs froides à l’arrière-garde d’Annecy, Alfarela revenait sur le devant de la scène en reprenant victorieusement un centre de Kadi (54’ ; 2-0).
Dix minutes plus tard, une mauvaise passe en retrait vers Cattier profitait à Poulain qui subtilisait le ballon et achevait les espoirs Jurassiens en marquant dans le but vide (64’ ; 3-0). D’une frappe croisée, Rocchi, lui, parachevait le succès des siens (86’ ; 4-0) face à une équipe Jurassienne qui aura eu le mérite de rien lâcher jusqu’au coup de sifflet final. C’est elle qui, d’ailleurs, s’octroyait les deux dernières occasions de la rencontre par l’intermédiaire de Peuget, dont le coup-franc était claqué par Mocio (89’) et Faivre, d’une reprise de volée passée juste à côté (90’+1).
Week-end difficile pour nos représentants de ce groupe A, puisque Pontarlier s’est également incliné lors de son déplacement sur la pelouse du RC Grasse (2-1). Les Pontissaliens regretteront sûrement ce premier acte durant lequel les locaux réussissaient à faire la différence par Abt (19’ ; 1-0) et Mafouta (27’ ; 2-0).
Sous l’impulsion de Bentahar particulièrement inspiré, le CAP réagissait au retour des vestiaires, mais la défense locale, emmené par un grand Camus, trouvait le moyen de contenir les assauts visiteurs. Solide et appliqué jusqu’à la fin, Grasse laissait néanmoins quelques espaces, permettant à Willock d’inscrire le but de l’espoir dans le temps additionnel (92’ ; 2-1). Une réalisation qui, finalement, arrivait trop tardivement pour la CAP, battu pour la seconde fois en sept jours.