Publié le 26/06/2017

Nommé parmi les « Bénévoles du mois » de cette édition 2016-2017, Jean-Marie Pierre est présent depuis plusieurs années au sein de la commission régionale de discipline. Même s’il s’est lancé dans le football sur le tard, ce passionné lui consacre encore de son temps, et retient de ces années de bénévolat tous les bons moments passés avec ses amis du ballon rond.

Si beaucoup de bénévoles du football amateur ont baigné dans ce monde dès leur plus jeune âge, ce n’est pas vraiment le cas de Jean-Marie Pierre, comme il nous l’explique. « J’ai pris ma première licence de joueur à 37 ans. À Besançon, le club de Rosemont cherchait des forces vives, car une scission avait été opérée avec la création de Montrapon. Daniel Bourlier (Ancien Vice-président de la Ligue de Franche-Comté) a donc fait appel à moi, et à d’autres joueurs dans ses connaissances. J’ai joué durant une dizaine d’années et parallèlement, j’ai pris une licence dirigeant pendant 5-6 ans. Je n’avais pas de missions précises, mais je touchais un peu à tout dans ce club qui a perdu pas mal de licenciés dans la durée ».

De fil en aiguille, Jean-Marie a franchi la passerelle entre le club et l’instance régionale, afin de s’investir en Ligue. « C’est toujours par l’intermédiaire de Daniel Bourlier que j’ai fait évoluer ma carrière de bénévole, en arrivant dans la commission régionale de discipline. Il faut dire qu’au Rosemont, j’ai également pu côtoyer Jean-Marie Coppi, actuel secrétaire général de la nouvelle grande Ligue. J’ai été présenté à Pierre Arroyos, Président de la commission disciplinaire, et comme il avait besoin d’un nouveau membre, j’ai décidé de le rejoindre en 2008. Je viens de terminer ma 9^ème année au sein de ce groupe. Je me chargeais particulièrement de la rédaction des décisions, même si c’est un vrai travail collectif. Désormais, je souhaite continuer dans l’instance Bourgogne-Franche-Comté, mais il y a une certitude, j’ai passé de très belles années avec une équipe soudée ».

Si quelques dossiers ont pu le toucher, le Bisontin souhaite toutefois souligner que dans la très grande majorité des cas, le football reste un sport sans problème à part entière. « Nous avons eu quelques cas graves à gérer ces dernières années, certains ont même été assez perturbants, et quand on donne de lourdes sanctions, on ne le fait pas avec grand plaisir. Mais on peut vraiment rester positif. Pendant les 8 ans où j’ai siégé en discipline, il y a bien entendu eu des affaires exceptionnelles, mais les faits graves restent une toute petite minorité par rapport au nombre de matchs total disputé, et c’est ce qui est important à mettre en avant ».