« Le BMF est un vrai atout »

Publié le 22/12/2020

On continue notre tour d’horizon des stagiaires actuellement en formation BMF au sein de notre IR2F. Pour cette fin d’année, nous sommes partis à la rencontre de Salomé BILLON, pensionnaire du BMF 20-21, bien sûr, mais également apprentie au Pôle Espoirs Football.

Salomé, pourrais-tu nous parler de ton parcours ?

« Après un bac scientifique, je me suis orientée vers la licence STAPS. Après deux ans de licence à Valence, d’où je suis originaire, je suis partie à Grenoble finir ma licence et me spécialiser dans l’entraînement. Je suis ensuite arrivée à Dijon pour mon master EOPS (Entraînement et Optimisation de la Performance Sportive) et suis actuellement en deuxième année.

Avant le football, j’ai pratiqué pendant une dizaine d’années le tennis. Cela m’a permis d’avoir mes premières expériences en tant que coach car j’ai été initiatrice auprès des jeunes du club pendant 4/5 ans. J’ai ensuite commencé le football à 17 ans et suis joueuse à l’Olympique de Valence pour la cinquième année consécutive. Pendant 2 ans, le club m’a permis d’être coach des U18Fb dans le cadre de ma licence. Lors de mon master 1, j’ai eu la chance d’intégrer le Pôle Espoirs de Dijon pour mon stage en tant que préparatrice athlétique et suis cette année aussi apprentie dans le cadre du BMF ».

Que fais-tu au sein du Pôle ?

« Je suis apprentie dans le cadre du BMF apprentissage. Je couple une partie entraînement avec les P15 pour le BMF et une partie préparation athlétique pour mon master. Avec l’ensemble des préparateurs athlétiques, nous traitons les données GPS de chaque entraînement/match, avons en charge la réathlétisation des blessés, la prévention des blessures et le suivi des joueurs. Stéphane et moi-même assurons le suivi des blessés avec le staff médical ».

Pourquoi le BMF en Apprentissage ?

« Le BMF faisait partie de mes projets mais je pensais le faire à la suite de mon master.

Je l’ai finalement fait cette année suite à la proposition de Vincent MATHEY, le directeur du pôle espoirs, de le passer en apprentissage au pôle.

Le BMF me permet d’acquérir de nouvelles compétences complémentaires à celles que j’acquiert depuis le début de mon parcours universitaire. Souhaitant devenir préparatrice athlétique dans le football, le BMF est un vrai atout ».

Comment te sens-tu dans cette promotion ?

« Après une adaptation compliquée, je prends de plus en plus mes marques et me sens de mieux en mieux dans la promotion. Les échanges que nous avons tous ensemble et avec les formateurs sont de vraies sources d’enrichissement ».

Comment se sont déroulées les semaines de formation pendant le confinement ? Comment as-tu vécu cette période ?

« Les semaines de formation pendant le confinement se sont déroulées en visio. La première semaine a été assez longue et « lourde » et l’adaptation pas évidente. Cependant, la deuxième semaine m’a semblée moins longue, les contenus étaient très intéressants.  Sébastien a permis de rendre la semaine ludique avec un ensemble de petits jeux et défis tout au long de la semaine qui ont été très appréciés ».

Comment as-tu fais pendant le confinement pour ton travail au sein du Pôle ?

« Le confinement n’a pas changé grand-chose pour moi car les entraînements au pôle espoirs ont continué normalement sauf le futsal le vendredi. Nous avons continué à travailler normalement en faisant attention aux gestes barrières et les matchs prévus ont été remplacés par des oppositions internes ».

Par Ludovic CANE

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