En terminant 1er du groupe, le lycée Pasteur de Besançon bénéficiait de l’avantage de jouer ce match à domicile. Désormais la compétition entre dans une seconde phase à élimination directe avec un enjeu supplémentaire et la qualification pour les phases finales à Clairefontaine en approche.
Dans ce contexte, pouvoir disposer de repères (vestiaires, terrain d’entraînement, public) a constitué un avantage certain aux joueurs locaux. Sérieux dans l’implication, déterminés dans les duels et dans l’idée de développer un jeu construit, les joueurs de Besançon arrivent à faire jeu égal avec une équipe de Villefranche qui avait fait le choix de se déplacer avec un groupe restreint. Le combat était âpre au milieu du terrain et aucune équipe ne parvenait à prendre l’ascendant sur l’autre. Le bloc défensif était en place, Roman MINARY, capitaine bisontin, toujours aussi généreux dans ses courses et inspirant pour ses coéquipiers s’assurait de la solidarité du bloc. Un bloc compact, qui permettait de neutraliser les offensives adverses limitées à chercher systématiquement la profondeur. A ce jeu-là, toute la ligne arrière était concentrée et les tentatives étaient toutes déjouées, si bien qu’à la mi-temps, Villefranche n’avait pas encore eu l’occasion de frapper au but. A l’inverse, sur une mauvaise sortie de balle, Théo FESSY héritait d’un ballon au point de pénalty seul devant le but. Ouvrant trop son pied, sa frappe fuyait le cadre laissant le score vierge.
Au retour des vestiaires pour le second acte, les remplacements bisontins allaient impacter l’équipe adverse. L’entrée d’Elvyn MUNINGYSA et de Louka CASARTELLI apportaient un nouveau dynamisme tout autant dans la capacité à gêner la progression adverse par le pressing intelligent mené par Louka que par l’équilibre offensif apporté par les courses d’Elvyn. Les remplaçants allaient faire la différence.
Quand Olivier GIRARD baissait de rythme, c’est Emile DEJEAN qui apportait encore de la fraîcheur. Un trou d’air de 5’ a vu Villefranche manquer par deux fois des occasions nettes. Mais à ce jeu, quand on ne veut pas tuer l’adversaire, on finit par se faire punir. C’est sur un coup franc très bien obtenu par Roman MINARY et mal renvoyé par la défense adverse que notre équipe finit par trouver la faille. Maxime BEAUFORT qui a eu ce don aujourd’hui de bonifier tous les ballons passés par ses pieds. Omniprésent tout au long du match, harcelant en permanence ses vis-à-vis, récupérant un nombre incalculable de ballons, tentant sa chance en frappant au but, ce but limpide qui mystifiait le gardien visiteur est la juste récompense d’un match qu’il aura dominé de la tête et des épaules.
La fin de match est un peu houleuse et Eléa ALGANS TAUPIN devait s’employer pour tenir son match.
Retrouvez le compte rendu du match
Juliano KHANKAN, juriste à l’UNFP, a abordé 4 axes :
