Les 17èmes Journées Nationales de l’Arbitrage ont été lancées ce mardi 16 Octobre à Paris. Elles se tiendront jusqu’au 31 octobre prochain sur tous les terrains du football français amateur et professionnel.
Une nouvelle édition des Journées Nationales de l’Arbitrage (JNA) s’est ouverte mardi à Paris. Cette opération, initiée en 2002 et organisée par le groupe La Poste en partenariat avec les fédérations et les ligues professionnelles de football, de rugby, de handball et de basket-ball, a pour objectif de sensibiliser les joueurs et le grand public à l’importance du rôle de l’arbitre et aux valeurs qui lui sont associées.
Ces Journées 2018, lancées en présence de Roxana Maracineanu, ministre des Sports, de Pascal Garibian, directeur technique de l’arbitrage (TDA) et de l’ensemble des arbitres centraux de Ligue 1, sont consacrées à « l’avenir de l’arbitrage », avec pour thèmes « la technologie » (assistance vidéo) et « la féminisation de l’arbitrage ».
Différentes actions symboliques seront organisées jusqu’au 31 octobre dans les clubs amateurs, avec le « carton de l’esprit sportif », et lors des matches professionnels de Ligue 1 et de Ligue 2 avec des haies d’honneur, des fanions et des brassards « tous arbitres », des escorts kids aux couleurs des JNA, des coups d’envoi donnés par des jeunes espoirs de l’arbitrage, des vidéos et des messages de sensibilisation.
« Il faut faire connaître aux gens l’arbitrage, le mettre en valeur et en faire comprendre les difficultés car l’arbitrage n’est pas donné à tout le monde, ce n’est pas facile, a souligné Laura Georges, secrétaire générale de la FFF, à l’occasion de ce lancement. Il faut aussi savoir garder nos arbitres, et si l’on veut notamment intéresser les jeunes filles, il faut leur offrir des vraies perspectives de carrière ».
Laure Boulleau, ancienne joueuse de l’Équipe de France féminine, a été choisie pour être l’ambassadrice du football pour ces JNA, au côté de Frédéric Michalak (rugby), de Siraba Dembélé (handball) et du Comte de Bouderbala (basket-ball). « Cela se passait toujours bien pour moi avec les arbitres, a indiqué l’ex-défenseur des Bleues, et je pense que l’on est très, très dur avec eux. On ne se rend pas compte à quel point cela va vite en match. L’assistance vidéo permet d’apaiser un peu les choses sur le terrain, tant mieux, et je trouve que nos arbitres sont encore meilleurs désormais, plus lucides ».
LE BAROMÈTRE 2018 DE L’ARBITRAGE EN CHIFFRES
95 % des Français jugent que l’arbitre est le garant du bon déroulement du jeu.
94 % des Français font confiance aux arbitres et autant considèrent qu’il contribue à un bon esprit sur le terrain.
92 % des Français associent l’arbitre au respect, 91 % à la compétence et aux valeurs positives.
91 % des Français approuvent la féminisation de l’arbitrage et 87 % jugent cette féminisation légitime.
90 % des Français pensent que l’assistance vidéo rassure et permet d’éviter des erreurs d’arbitrage.
87 % des Français estiment que l’assistance vidéo simplifie et facilite le rôle de l’arbitre.
86 % des Français sont favorables à une technologie renforcée pour l’arbitrage du futur.
79 % des Français se prononcent en faveur d’un arbitre encore plus féminin à l’avenir.
Étude Kantar TNS/La Poste de septembre 2018 portant sur 1 000 individus âgés de 15 ans et plus.
